Arsène Green ((End of silence))

Arsène Green
Sois fort·e
Arsène Green
Personnage
messages : 8
Toi
Je suis en ligne
Arsène Green
identité
Trigger warning : anxiété ; vulgarités ; suicide ; adoption ; mention de meurtre.

Identité : Arsène lorsque sa mère s'est prise d'amour pour un héro romanesque français du même prénom ; Green simple nom de famille aboyé quand on le lui demande, chuchoté quand il s'ouvre sur des maux refoulés.

Pronom : aucun doute sur le masculin durant toutes ces années.

Naissance : bon américain, né sur le sol où l'on cri USA à chaque détour en affichant fièrement le drapeau dans les jardins. l'sang fièrement étoilé de l'oncle Sam aussi loin qu'ils peuvent le prouver et encore un peu plus si possible. éructé sur la côte ouest un premier avril '97 dans le van des Maugrey qu'avaient décidé qu'vivre sur la route au final, c'était pas si mal, abandonné peu de temps après parce que y avait simplement plus la place. 27 ans qu'il continu à cramer l'bitume comme il ne peut plus le faire dans une monoplace.

Statut civil : célibataire depuis des années déjà, ça murmure depuis toujours quand on demande, n'a jamais répondu à quoique ce soit, encore moins des avances, qui aurait le temps? ou même l'envie? si différentes couches ne semblent pas agacer, aligner plus de deux mots pour rassurer le fait frémir de dégoût quand il a déjà bien trop tenté.

Orientation sexuelle : définitivement pansexuel quand rien ne l'a jamais dégoûté, de gauche à droite, de haut en bas, tant que ça lui plaît, quel intérêt de s'y attarder?

Occupation : chargé de presse pour la fameuse team de F1, Mercedes-AMG PETRONAS, depuis 2 ans maintenant, a eu la désagréable surprise de se retrouver en intermittence chez les rouges pour surveiller la face velue d'un espagnol qu'il n'aimerait même pas avoir en peinture.

Adresse : une simple annonce, un coup de fil passé, une colocation à hayden island dans une maison flottante bien trop bruyante.

En ville depuis : y a vécu de ses neuf à ses onze ans, n'y étant revenu que depuis quatre ans, quand il a commencé a travaillé dans le sport automobile.

Groupe : sois fort.

Orchid
Ton avis sur l'application Orchid : aucune. a vu la publicité passé et comme tout bon consommateur a immédiatement acheté le test pour connaître ce que l'entreprise pourrait lui présenter en âme sœur.

As-tu été testé ? oui.

Résultat du test : n'a toujours pas reçu un résultat qui le mettra certainement à terre, lui explosant les dents sur le regret de cette idée (à venir avec  @Alejandro Gómez ).

As-tu des craintes ? a enterré toutes ses craintes il y a trop longtemps déjà, toutes fourrées dans un tiroir d'une commode branlante au fond de son esprit, il est inconscient qu'il ne manquerait qu'un souffle pour tout faire s'envoler, le noyant sous des années de peurs et rejets.
préférences
Boisson : un simple thé froid fait maison pour les soirs d'été, un café mélangé à bien trop de chocolat pour les soirs d'hivers, n'importe quelle boisson énergisante en grande quantité lors de ses longues journées de travail. Couleur : le vert sous toutes ses déclinaisons. Genre musical : une playlist qui va du nelly furtado à du construction sax en passant par l'ost du jeux vidéo ori and the blind forest, il hausserait certainement les épaules à cette question. Météo : ne supporte que trop peu les températures intense, allergique au pollen ne pourrait choisir le printemps donc l'automne et ses douces brises mélangé à quelques rayons de soleil apaisant. Permis : voiture, moto & bateau. Peur : bien trop à cacher sous un éclat de rire. Saison : automne. Sucré / Salé : sucré.
01.
Caractère
Aimable Grognon
Asocial·e Sociable
Bavard·e Silencieux·se
Calme Agité·e
Confiant·e Méfiant·e
Dépensier·ère Avare
Désordonné·e Méthodique
Impatient·e Patient·e
Introverti·e Extraverti·e
Optimiste Pessimiste
Indifférent·e Politisé·e
Réfléchi·e Impulsif·ve
02.
Anecdotes / Chronologie
Le carnet aux pages écorchées faisait l'objet de bien d'intérêt en ce jeudi soir pluvieux, les différentes paires d'yeux en parcouraient la fine écriture presque illisible qui s'étirait sur les lignes mal imprimées. Lorsque le texte fût enregistré, la première se leva dans un bond avec un soupir et sortit de sa poche le fameux petit boîtier en cuir qui ne présageait jamais rien de bon, en sortant une cigarette qu'elle glissa entre ses lèvres rouges tout en se massant la tempe de l'autre main ; La deuxième esquissa un sourire, presque amusée, avant de reprendre un sérieux impeccable lorsque le bruit distinct du briquet indiqua le début de la guerre.

-Mais je peux savoir ce qui t'a prit ?

Les hostilités étaient lancés, Helena expira la fumée tout en observant le petit garçon qui se tenait immobile sur la chaise du salon, balançant ses jambes dans le vide avec un air désinvolte sur les traits, ne comprenant pas bien pourquoi exactement sa mère semblait en colère, raison pour laquelle il haussa les épaules et devant cette scène digne des meilleurs parodies de films de mafieux avec cette très belle femme toute habillée de noir, fumant sa cigarette tout en se penchant vers sa victime, un pauvre gamin qui a la désagréable habitude de ne rien comprendre quand ça ne va pas dans son sens, l'autre mère ne pu s'empêcher de glousser, ce qui lui valu un regard colérique de la part des deux protagonistes.

-Non, vraiment, désolée, je t'en prie, continue à interroger notre fils.
-Il a insulté son professeur et tu ne trouve rien de mieux à faire que rigoler ?!

Helena s'indignait donc maintenant tandis que Laetitia tentait vainement de s'empêcher de rire en repensant à ''l'insulte'' proférait, pendant ce temps, l'enfant comprenait enfin la raison pour laquelle il se faisait disputer et cela, bien sûr, ne lui convenait absolument pas.

-Elle a prit ma compote. J'aime pas qu'on prenne ma compote. Et puis je l'ai insulté en français, maman fait toujours ça et elle a dit que ça ne comptait pas si ils peuvent pas comprendre.

Aussitôt, une rougeur apparut sur le visage de Helena qui inspira une longue bouffée avant de la recracher comme un dragon qui contient son feu pour éviter de tout cramer et ne laisser derrière que des cendres. Aussitôt son autre mère tenta de se confondre en excuse, rappelant qu'elle n'était pas la seule à utiliser ce stratagème, ce qui, bien évidemment, ne fût pas bien prit. Ainsi les deux femme se mirent à hausser le ton, finissant par se disputer, en oubliant le sujet principal de la conversation qui était toujours vissé sur sa chaise, se demandant si il aurait sa compote aujourd'hui ou si il pouvait lui dire adieu, ce qu'il appréciait peu. Et dans un mouvement fugace la sœur fut bientôt à ses côtés, sirotant tranquillement sa propre pom'pote comme pour remuer le couteau dans la plaie.

-J'espère que t'es fier de toi, maintenant elles vont divorcer et on sera tout seule comme Max.
-Non, ça n'a rien à voir avec les parents de Max, et puis qu'est-ce que t'en sais toi ? Si quelqu'un doit partir c'est bien celle qu'elles ont eut gratuitement avec moi.

Habitude de parents oblige, les oreilles traînant toujours malgré les affaires à gérer sur le moment, dès que ces paroles quittèrent ses lèvres, les deux mères se tournèrent vers lui dans des exclamations indignés et la dernière chose qu'il entendit avant d'être envoyé au lit sans manger fût « ARSENE GREEN COMMENT OSE TU ? ».
Si plus tard dans la soirée, lorsque Laetitia lui amena une compote au lit avec un sourire coquin et en indiquant que ce serait leurs petit secret et qu'il la mangea pendant qu'elle lui caressait les cheveux, ça ne regardait personnes.

&

-J'ai juste peur que ce ne soit pas bénéfique pour lui. Je veux dire, c'est un enfant et.. Mon dieu, je ne veux pas dire que ce n'est pas normal parce qu'il n'y a absolument rien de cela en lui, il est merveilleux mais je ne sais pas comment dire... J'aimerais simplement être sûre qu'il va bien et.. Oh mon dieu maintenant je dis qu'il n'est pas bien, c'est horrible.
-Madame Green, c'est tout à fait normal de s'inquiéter, et il n'y a rien de dérangeant dans le fait de venir voir un psychologue, vous devriez le savoir.
-Oui je le sais bien mais... Je ne veux pas qu'il pense qu'on ne l'aime pas ou qu'il doit être différent, je veux juste comprendre.
-Et c'est un excellent réflexe, même si pour ce qui est de cette fameuse liste, je n'y vois aucun mauvais signe, ce sont simplement les écrits d'un enfant qui note tout ce qu'il n'aime pas.
-Je sais, je sais et Laetitia et moi on en a rigolé au départ, mais... Enfin vous avez vu la longueur de cette liste ? J'ai... Enfin comme je l'ai dis je veux juste m'assurer qu'il va bien. Qu'il est heureux.

Tandis que la femme s'évertuait à être une bonne mère, troublait par les remarques désobligeante d'un professeur sur sa manière d'éduquer, dans la petite salle d'attente de l'autre côté de la porte se trouvait un petit garçon, au genou écorché par la rencontre fortuite d'une poule dans le jardin de papy, qui lisait un des nombreux magazines proposés, ses yeux s'attardant sur des mots dont il ne comprenait pas encore tellement le sens, mais comme il revenait souvent, il l'associa aux femmes et se dit que ça devait être important pour elles, les régimes, encore dans l'innocence de ce qu'il pouvait bien avoir fait. C'est en cet instant d'ennui tortueux que sa sœur décida de revenir des toilettes, la jupe à moitié rentrée dans son collant rose. Après s'être hissée sur un des rares fauteuils confortables de la salle, elle planta ses yeux verts sur la personne de son frère et émit soudainement un fort bruit censé imiter un poulet, ce qui fonctionna assez pour faire sauter le garçon qui en lâcha le magazine d'étonnement et lança la fille dans une crise de rire.

-T'as pas vu ce qu'il c'est passé ! Elle était possédée ! Je le sais, j'ai vu des documentaires !

Le garçon s'offusquait tandis qu'elle n'en avait que faire de ses explications, pliée sur l'assise au tissu rouge hideux et vieilli par le temps. Aussitôt, dans un accès de colère, il sortit son petit carnet et annota le prénom de sa sœur dans sa neverending liste ce qui eut le don de calmer la petite qui, se doutant du stratagème se leva d'un bon et le rejoint afin de jeter un œil sur l'écriture mais ce dernier referma le carnet d'un mouvement sec et se mettant debout sur la chaise, le tint bien loin de cette dernière.

-Maman a dit que t'avais plus le droit d'écrire mon nom dans ta liste ! De toute manière t'aime rien et tu pu ! S'écria la gamine en devenant aussi rouge que la dite mère lorsqu'elle s'énervait.
-C'est faux ! J'aime plein de choses ! J'aime mamans et grand-mère ! J'aime aussi les nuggets en forme de dinosaure ! Et j'aime pas les gens qui puent comme toi donc moi je sens bon d'abord !
-Alors que c'est même pas vrai !
-Alors que si !
-ALORS QUE NON.
-ALORS QUE SI.
-ALORS QUE NON.
-ALORS QUE SI.
-MAMAN !!

Si plus tard, lorsque Helena passa dans la chambre du garçon pour lui souhaiter bonne nuit d'un doux baiser sur le front et que ses yeux s'attardèrent sur les pages lisses du carnet pour y lire une nouvelle liste contenant quelques points mais surtout commençant par le mot aimer,  ça ne regardait personnes.

&

C'était une scène des plus horrible, dans cette cuisine empreinte de tant de bons souvenirs, sur ce marbre autrefois si beau, s'écoulaient maintenant une fine ligne de rouge, tout autour quelques gouttes ayant giclées s'étalaient sur le comptoir. Le silence fût bientôt coupé par le bruit de l'eau, tandis que dans l'évier un adolescent passait ses mains ensanglantés sous le filet afin d'en faire disparaître l'écoulement mais aussi la douleur. C'est sur cette scène que sa mère le retrouva, devant cette vision, elle émit un cri déchirant que seul une mère peut produire devant un tel spectacle ce qui avertit immédiatement l'autre parent qui déboula dans la cuisine et s'empressa de courir auprès de son fils pour lui agripper les poignets, laissant tomber les sacs de courses sur le sol.

-Va chercher les compresses et l'alcool dans la salle de bain chérie !

Aussitôt Helena se précipita à l'étage afin de récupérer le matériel, Laetitia quand à elle releva ses cheveux afin de les attacher et invita son fils à s'asseoir par terre, confondant sa détresse avec un malaise soudain. Des années de pratique en tête, elle observa les mains blessés du garçon afin de s'assurer de la profondeur des coupures, faisant attention à ne pas les toucher. Manquant de s'étaler dans son empressement, Helena revint avec les bras chargés, s'accroupissant auprès des deux pour servir de panier dans lequel la première piocha afin de désinfecter les entailles pendant que la deuxième tentait d'apporter un soutien au blessé en souffrance sans pouvoir s'empêcher de penser que c'était de leurs fautes, qu'elles auraient du voir les signes avant. Comment avaient-elles pu passer à côté d'un si grand mal être ? Lorsqu'enfin ses bras furent décharger par la compétente qui entourait maintenant chaque doigts avec précaution, elle en profita pour prendre la tête de son bébé grandissant trop vite et déposer un baiser sur le sommet de son crâne, le sentant y réagir et commencer à prendre la parole, elle l'arrêta aussitôt en resserrant son emprise.

-Tu n'es pas obligé d'en parler.. Prends ton temps. Mais-

Seulement avant de pouvoir finir, elle fût couper dans son élan maternelle par le bruit mat du couvercle de poubelle tombant sur le carrelage tandis que sa fille sortait de l'emballage des carottes ayant vécus la guerre et suspicieusement rouge. Le corps de son fils se raidit alors que sa sœur se mit à pouffer comme une sorcière ayant remporté cette manche. Finissant par le relâcher, Helena se leva dans une rage non dissimulée et c'est quand Laetitia se mit à rire de manière incontrôlée, et que l'idiot avoua d'une faible voix avoir voulu faire une purée de ce maudit légume pour sa nouvelle copine venant dîner qu'elle explosa.

-COMBIEN DE FOIS DEVRA-T-ON T'INTERDIRE D'UTILISER L'ECONOME ??

Si la dites copine finit par le tromper avec son ami d'enfance une semaine plus tard, ça ne regardait personnes.

&

C'est le bruit distinct d'un tissu qui se déchire qui l'interrompit dans sa lecture tardive. Des bruits de pas étouffés mais lourds suivirent et l'obligèrent à se lever pour ouvrir d'un coup la porte de sa chambre, prenant la fugueuse en flagrant délit tandis que celle-ci, dans la surprise, trébucha sur le vieux tapis hideux du couloir et se cogna le coude contre la bibliothèque au passage. Suivant tout ce vacarme, la sœur se mit à prier pour que non seulement les parents ne se réveillent pas mais qu'en plus cet idiot congénital meurt dans d'atroce souffrance. Mais puisque Dieu ne semblait pas être de son côté ce soir, tout ce qui arriva c'est que l'autre abruti se mit à ricaner tout en prenant appui sur l'encadrement de sa porte en la jugeant de sa hauteur.

-On est encore sortit en douce petite chipie ? Si jamais mamans l'apprennent ça fera combien de fois ? Ah oui, la quatrième, ce qui veut dire que tu seras privé de sorti pendant trois mois non ?
-Trou du cul.

Dès que l'insulte fût prononcé, elle le regretta immédiatement en voyant l'air dramatique que prit son frère qui commença à s'éventer comme une pucelle des années 1800 la faisant amèrement regretter le jour où il fût adopté avec elle. Mais quand il commença à se racler la gorge dans le but de faire vibrer ses cordes vocales et effectivement réveiller les deux femmes, elle agrippa son bas de pyjama et tira dessus en le suppliant.

-Je sais pas. J'y gagne quoi ?
-T'y gagne que je vais aller pleurer dans ma chambre en paix. T'aime pas les gens qui pleurent non ?!
-Non effectivement. Et ?
-Et je plierais tes vêtements pendant un mois.

L'enfoiré fit semblant d'y penser pendant un moment avant d'hausser les épaules et se retirer à nouveau dans sa chambre, mais avant qu'il ne puisse fermer la porte, sa sœur y coinça son pieds afin de rentrer dans la pièce avec lui, une expression offusquée sur les traits.

-Tu vas même pas me demander pourquoi je veux pleurer ?
-Pourquoi je ferais ça ?
-Parce que t'es mon grand-frère et que t'es censé me protéger ?
-Alors oui mais tu vois, t'es toujours sur ma liste des choses que j'aime pas... Alors. Tu comprends ? C'est pas moi, c'est toi.

Sachant très bien qu'elle n'en tirerait rien de plus que ce qu'il ne lui avait déjà agréé, elle lui lança une dernière insulte en quittant sa chambre pour aller se réfugier dans la sienne. Ne prenant même pas le temps de changer de vêtements ou se laver, elle s'allongea sur le lit et enfouit son visage dans l'oreille pour se laisser aller au sanglot d'un cœur brisé. Pour la cinquième fois. Par le même mec, encore et toujours. Parce qu'il ne cessait de jouer avec elle, ne cessait de battre son petit organe vitale comme si c'était un jeu et elle revenait à chaque fois, par amour, ou par stupidité, elle en était consciente mais cela ne fit que redoubler ses pleurs tant et si bien qu'elle n'entendit même pas la porte de sa chambre s'ouvrir et ne notifia une présence que lorsque son lit s'affaissa de l'autre côté.

-T'as réveillé maman, heureusement que j'ai pris le relais parce que tu ressemble à une merde et elle t'aurais cramé avec tes vieux vêtements fluo.
-La ferme.
-Tu veux toujours pas brûler sa voiture ?
-Mais tu vas la fermer ?!

Et si le frère finit par consoler la sœur jusqu'à ce qu'elle s'endorme, ça ne regardait personnes.

&

-Tu déprimes encore nigaud?

Un soupir las fût seule réponse alors que la sœur se hissait sur le toit à ses côté, lui volant son paquet de cigarette pour en piquer une, le faisant à nouveau soupirer, plus fortement cette fois, pour qu'elle s’aperçoive que sa présence le gênait mais cette dernière n'y fit guère attention et alluma la nocive avec une allumette, le surprenant parce qu'il n'avait aucune idée d'où elle pouvait bien la sortir.

-En même temps fallait pas s'étonner quand on voyait que t'étais toujours deuxième.
-Moi au moins j'étais deuxième en quelque chose face de pet.

Le silence s'étendit alors seulement gâcher par leurs souffles mutuels lorsqu'ils expiaient la fumée acre de leurs poumons. Ils devraient certainement arrêter, après tout ils n'avaient commencé que lorsqu'elles lui avaient annoncé avec difficulté ne pas pouvoir payer les compétitions de monoplace mais c'était comme un petit secret, une adrénaline de s'en griller une sans sois-même se faire cramer, un pied de nez puisque quelle était la raison de prendre soin de sa santé maintenant? C'est sur ce songe qu'il fut surprit de n'avoir aucune réparti de l'hystérique.

-Si tu viens pour parler de tes propres affres émotionnels, je te pousse du toit cloche à fromage.
-Pas ta meilleure celle-ci.
-Je sais mais ma liste s'épuise en même temps que tu m'épuise misérable morue.
-Celle-ci j'aime bien.

Et à nouveau le silence les enveloppa. La maison était toujours ainsi lorsque les parents étaient de sorti, sans les jurons de Helena qui étudiait encore un cas du jour, ou les vieilles chansons françaises que chantait Laetitia en peignant un nouveau tableau hideux qui finirait dans le garage parce qu'il n'y a plus de place sur les murs de la demeure. Hormis si Helena juge qu'il est meilleur qu'un de ceux déjà affiché et ne décide de le mettre à la place.
La cigarette terminée, il l'écrasa contre cette pauvre même tuile commençant à être noire avant de la jeter dans le jardin de la voisine qui, sans qu'ils ne le sachent, hurler sur son mari chaque matin en pensant qu'il se remettait à fumer dans son dos. Ayant dans le but d'échapper à la présence néfaste de sa sœur qu'il n'avait pas le courage de réconforter ce soir, il s'immobilisa lorsqu'elle reprit la parole d'un ton qu'il ne lui connaissait pas. Presque... Sympathique.

-Marley a dit à James que tu voulais plus jamais approcher cet univers. Ce sont que des conneries, toi et moi on le sait, t'es fais pour être là-d'dans... Y a d'autres moyens d'y bosser, tu trouveras tant qu'tu réfléchis avec ton cerveau et pas ton honneur d'mâle avec ton égo d'bite.
-Charmant.
-Sène je déconne pas. On est jeune, ça fait rien, on a encore le temps, certes ce chemin là il est bloqué mais qui te dis qu'un jour il se réouvrira pas? Ou qu'tu trouveras pas un autre moyen d'poursuivra cette passion? A abandonné trop vite y a un jour où t'arriveras plus à penser à rien et rien te contentera et j'me retrouverais avec mes enfants qui me demanderont pourquoi tonton habite dans le grenier du garage et pourquoi il pu la bière.
-Je rêve ou t'es en train d'essayer de me consoler ?
-La ferme.
-Encore un truc pour lequel t'es nul.
-La ferme.
-Toi ça-
-La ferme.
-Merci.

Et si sa sœur fut finalement ajouté dans la liste des choses qu'il apprécie, ça ne regardait personnes.

&

La nouvelle avait secoué leurs petite banlieue paisible, leurs petite vie tranquille, de famille respectée, ils étaient passés à paria. De fils respecté il était passé à frère violent pour protéger l'honneur perdu d'une sœur à qui on venait de voler l'innocence. De mères fortes et affectueuses, elles étaient passés à ces lesbiennes dont on se sert d'exemple pour montrer qu'il faut un père à l'équation sinon voilà ce que ça fait. Mais elles continuaient à sourire, Laetitia continuait à porter ses serre têtes de couleurs différentes, continuait à planter les fleurs de son jardin qu'on arrachait, Helena continuait à sourire en dansant avec elle dans le salon, continuait à amener ses enfants à leurs leçons de piano malgré les regards. Elles grondaient un Arsène tout juste majeur qui n'en faisait qu'à sa tête, lui rappelant que les choses finiraient par se tasser, que la police allait faire son travail et que bientôt tous s'excuseraient d'avoir pensé la cadette capable d'un tel acte. Cette dernière s'éteignant d'ailleurs petit à petit, fatiguée d'hurler son innocence, d'implorer qu'on veuille bien la croire, que sa famille lui cache les journaux pour ne pas qu'elle voit les titres horribles les ornant. Sur son passage l'on murmurait toutes les manières dont elle avait pu le faire, les stratagèmes qu'elle avait mit en place pour lui ôter la vie, pour s'en sortir libre après l'avoir poignardé lui, son premier amour, lui, celui qu'ils détestaient tous pour être une ordure de première mais qu'ils regrettaient maintenant, lui qu'elle avait perdu. L'étincelle dans son regard disparut peu à peu, les larmes séchèrent et laissèrent place à un néant acide, un manque de réaction qui inquiéta Helena en première, cette dernière reconnaissant ce regard chez ses patients. Elle fit tout pour la préserver, pour la retenir, mais plus elle s'efforçait de se rapprocher, plus la cadette s'enlisait dans une colère noire, plus elle la repoussait violemment.
C'est certainement pour cette raison qu'il retrouva sa mère un soir, dehors, assise sur la vieille balançoire qui les avait tant fait rire et dépérissait maintenant au fond du jardin, cigarette au bout des lèvres démaquillées, les yeux rouges de pleures et le jeune homme se demanda avec stupeur depuis quand elle avait commencé à vieillir ainsi. Il prit place sur la balançoire à ses côtés sans un mot et l'observa essuyer ses yeux avec empressement comme si il n'avait pas encore vu, comme si il n'avait pas comprit que la plus forte de la famille se brisait.

-Je fume.

La surprise fut fugace sur les traits tirés de sa mère qui en ouvrant la bouche en fit tomber sa cigarette sur l'herbe fraîchement tondu et d'un vert resplendissant. Elle la ramassa avec empressement, se brûlant presque les doigts et aborda d'abord une mine de mère en colère prête à sermonner son enfant avant de laisser tomber. Et il sait pas ce qu'il aurait préféré, qu'elle le gronde vraiment, qu'elle se remette d'aplomb, au lieu de cela, elle lui tendit son paquet afin qu'il prenne une nocive et ne l'allume pour en tirer une bouffée avec elle.

-Depuis quand ?
-Longtemps. C'était... Tu sais après avoir du stopper... J'vous en veux pas. J'en veux aux autres je crois. Ceux qu'ont pu continué. Et puis j'ai jamais arrêté. Pourtant ça sent vraiment pas bon.
-Toi qui déteste les mauvaises odeurs.
-Man' je déteste beaucoup trop de chose pour pas devoir faire des compromis.

Cela eut le don de lui arracher un rire, un peu éteint, presque surprise qu'elle puisse toujours faire ce genre de bruit. Mais elle savait pourquoi il lui disait ça, ils savaient tout deux et il ne servait en rien de s'étendre sur le sujet fâcheux. Ils étaient toujours là et ensemble, c'était le principal.

-Tu as tellement grandis.. Parfois ça me fait peur.

Ce fut au tour du garçon de rire, l'espace entre la balançoire et le porche lui semblait si grand il n'y a de cela que quelques années. Alors peut-être avait-elle raison. Et si Helena continua à pleurer pendant que Arsène finissait de fumer à côté, ça ne regardait personnes.

&

La panique lui saisissait la gorge tandis qu'il pouvait sentir sa nuque se raidir sous la tension alors que ses bras commençaient à s'endormir tandis que le corps mou s'y enfonçait de plus en plus. Ses poumons semblaient imploser dans sa cache-thoracique et ses yeux brûlaient de retenir des larmes qu'il ne souhaitait pas faire couler, pour la première fois, la tristesse prenait le pas sur la colère et il n'arrivait pas à saisir ce sentiment qu'il haïssait, ses doigts s'enfonçaient dans cette gorge pâle suite aux indications de la voix monotone de l'assistante qui lui répétait de garder son calme comme si cela pouvait l'aider en quoique ce soit lorsque tout ce qu'il souhaitait faire fût hurler. Un spasme fatigué parcourut ce corps lourd tandis que ces yeux vert mornes s'éteignaient sous les siens paniqués. Pressant à nouveau sur l'estomac en pressant cette langue pour aller plus loin, un nouveau spasme mais elle mordit à nouveau ses doigts, plus fort, assez pour qu'il ne les retire sur la surprise. Et avant de pouvoir y retourner avec force, elle prit sa main dans la sienne et la serra, assez pour que les vannes ne s'ouvrent et dans un hoquet il ne se mette à pleurer comme un bébé. L'opératrice continuant de crier dans son oreille pour rassurer que les secours arriveraient bientôt, comme si ça ne faisait pas 10 minutes qu'elle lui hurlait ça la mégère.

-Arrête s'il te plaît...

Un simple souffle qui ne lui plu aucunement. Raffermissant sa prise sur son corps fragile afin de la relever un peu, ses muscles hurlant sous l'effort, ses maigres bras à deux doigts de lâcher, maintenus simplement par l'adrénaline.

-Tu dois vomir.

Il arrive à prononcer ces mots malgré la pression qu'il exerce sur sa propre mâchoire, la douleur, la panique, l'impuissance, rien ne va, il n'aime rien, ne comprends pas, s'efforce de la maintenir mais elle s'échappe parce qu'elle refuse, ne veut pas s'en sortir, ne souhaite pas être sauvée. Il la haït plus que tout parce qu'il l'aime, parce que c'est sa sœur et qu'il doit la protéger. Elle tousse faiblement, il pense qu'elle va vomir ces médicaments, mais elle n'en fait rien, ses paupières battent avec difficulté et il veut récupérer sa main, l'enfoncer au plus loin jusqu'à aller les récupérer avec ses ongles ces foutus pilules, dans son estomac s'il le faut, mais elle le lâche pas. Ses orbes noisettes cherchent les siennes de la même couleur, elle se demande vaguement si elle avait eut un véritable frère de sang, l'aurait-elle autant aimé ? Aurait-il eut les mêmes yeux qu'elle, comme Sène ?

-Je t'en supplie... Violette, laisse moi...
-Depuis quand t'utilise mon prénom ?

Elle s'étouffe presque sous sa propre blague, lui l'observe incrédule, le moment irréel, la salle de bain se baigne de l'orange qu'elle aime tant, cet orange qui ne dure que quelques secondes lorsque le soleil se couche. Pense bêtement qu'elle va le rejoindre pour dormir, c'est presque poétique. Elle ouvre ses lèvres et dans un dernier souffle lui avoue son secret, le lui passe comme héritage. Elle ouvre ses lèvres le terrorisant et dans un dernier souffle s'éteint. Elle ouvre ses lèvres sans pleurer et oublie qu'elle n'aura jamais d'enfants pour martyriser ceux de son frère qu'elle a enfin réussi à faire chialer.

Et si en cette soirée de juin elle avoue en s'en allant qu'elle est coupable, ça ne regardait personnes.

&

Le orange s'étend sur l'horizon, embrasse l'eau pour la recouvrir de cette couleur qu'il haït autant qu'il l'aime, comme elle au final. Il la retrouve pendant un instant, lorsque les derniers rayons balayent l'étendu comme pour en tester la douceur avant de s'y allonger pour s'y reposer. La voix grésillante de sa mère le ramène à la réalité, le forçant à rebrousser chemin, croisant les derniers amoureux encore étendus sur les marches, profitant de ces quelques moments avant de devoir retourner à leurs vie.

-C'est vrai ? Je suis extrêmement déçu de ne pas avoir participer au choix par contre. Après tout vous avez acheté cet appartement avec l'argent de mon héritage.

Un sourire se dessina sur ses lèvres en entendant Helena s'étouffer en s'offusquant de ce qu'elle aimait à appeler ''le toupet de cet enfant ingrat'', son autre mère le rejoignit quand il put l'entendre glousser malgré les grésillements toujours omniprésent de l'appel. Laetitia promit alors de lui envoyer pleins de photos pour qu'il soit rassuré pendant que Helena continuait à marmonner des menaces. Elles semblaient enfin avoir retrouvé un semblant de paix, peut-être était-ce du à la perspective de déménager, finalement quitter cette maison devenue trop spacieuse et silencieuse depuis le départ des enfants, d'enfin se séparer de ce quartier dans lequel elles n'avaient plus leurs place. Une nouvelle vie. Comme lui l'avait fait il y a trop longtemps déjà, décision qu'il ne regrettait que les mercredi après-midi lorsqu'il devait rendre visite à mamie et son club de lecture afin de montrer qu'il était un petit fils digne de ce nom, après tout c'est elle qui l'avait logé avant qu'il ne puisse trouver un foyer de lui-même.
Remontant les marches pour rejoindre le ponton où les quelques restaurants commençaient à prendre vie, il évita une petite fille aux cheveux roux flamboyant qui courait après un petit garçon aux cheveux bouclés mais ne put voir la couleur de leurs yeux. Entreprenant de rejoindre la rue principale, il remonta celle-ci en écoutant les divagations de sa mère sur comment elle comptait peindre les murs de ce nouveau bien immobilier et ne pouvait que s'imaginer les grimaces de son autre mère qui devait avoir espéré pouvoir se débarrasser des toiles une bonne fois pour toutes mais devrait apparemment vivre avec des fresques maintenant. Il pouvait presque l'entendre murmurer de ce fameux ton las des Green ''merveilleux''. Après une longue marche rythmer par les paroles des deux femmes grésillantes et certaines de ses remarques jamais bien reçus, une surprise vraiment, il tourna dans la ruelle de son quartier et ouvrit finalement la porte de la maison pour être accueilli par une odeur infecte qui devait être le repas d'un de ses colocataires et comme pour confirmer cela un juron lui parvient de la cuisine.

-Je dois vous laisser, je pense que l'un des mollusques qui vit avec moi essaye de créer un nouveau poison.
-D'accord mon chéri, n'oublie pas d'aller voir mamie mercredi, et calme toi quand tu es devant la caméra, les gens pensent vous ne vous entendez pas.
-On ne s'entend pas.
-Et si j'entends que t'as encore eu comme seul repas une cigarette les jours de grand prix je prends le prochain avion pour venir te laver la bouche avec du savon, c'est bien clair ? Tu sais que c'est très mauvais avec ce que tu as!

C'est donc après une tonne de promesse que l'adulte put enfin se débarrasser de ses parents et raccrocher, s'approchant de la cuisine trop éclairée, se cognant l'orteil contre ce putain de meuble qui faisait de sa vie un enfer et tandis qu'il allait insulter ce tas de bois immonde, la vue d'un pot qui ne devait pas être là le fit tiquer et dans un déclaration de guerre, hurla sur les présents :

-QUI EST LE SUICIDAIRE QUI A TOUCHE A MES BEGONIAS ??

Et si aujourd'hui était un anniversaire particulier et que les tulipes oranges qu'il avait envoyé à ses mères reposaient désormais dans un endroit rural et hanté, ça ne regardait personnes.
03.
Derrière l'écran
Pseudo et/ou prénom : Hecate. Pronom : Féminin. Âge 27 yo. Fuseau horaire : France. Avatar : vinnie hacker. Type de rôle : inventé. Crédit des images : maacky Mot de la fin : vite que j'avais dis mdr.
Hyacinth Cooper
Administratrice
Hyacinth Cooper
Personnage
messages : 225
Toi
Je suis en ligne
Ce prénom de fifou ! Une fiche bien mystérieuse, j'ai hâte d'en lire plus !

Re-Biienvenue ici, je vais te réserver Vinnie Hacker pour 7 jours 3858275945
Alejandro Gómez
Sois parfait·e
Alejandro Gómez
Personnage
messages : 297
Toi
Je suis en ligne
Arsène Green ((End of silence)) 200w.gif?cid=6c09b952a96lzlehrlpetedqw95gzl4qt0wr3nkpmp4ujol5&ep=v1_gifs_search&rid=200w Arsène Green ((End of silence)) Darkness-my-old-friend
mine. mine. mine. mine.

il est si beau, j'ai trop hâte de te lire, et de développer ce lien avec toi 2491463887
ça va être incroyable 2457096833 et bon courage avec ta fiche krkkr
Dorian Rowe
Administratrice
Dorian Rowe
Personnage
messages : 840
Toi
Je suis en ligne
Bienvenue par ici avec ce perso. <3 Arsène, très joli prénom et merci pour la découverte, je ne connaissais pas du tout le fc 2514451
Keya Desai
Fais plaisir
Keya Desai
Personnage
messages : 84
Toi
Je suis en ligne
Bienvenuuuue! Cette fiche est beaucoup trop vide, j'ai hâte d'en apprendre davantage!!
Logan Hayes
Sois fort·e
Logan Hayes
Personnage
messages : 177
Toi
Je suis en ligne
Bienvenuuueee 3203843487
Julian Bell
Fais des efforts
Julian Bell
Personnage
messages : 31
Toi
Je suis en ligne
Bienvenue sur le forum 4210718188
Arsène Green
Sois fort·e
Arsène Green
Personnage
messages : 8
Toi
Je suis en ligne
Merci à tous! J'avoue que j'ai eu une semaine compliquée mais je suis là héhé, prête à lancer mon p'tit Arsène. QMFrGf5

@Alejandro Gómez yours, yours, c'est ce qu'on verra hein mister-je-suis-trop-bon-trop-beau-pour-être-en-couple. 2653064980
Dorian Rowe
Administratrice
Dorian Rowe
Personnage
messages : 840
Toi
Je suis en ligne
Prends le temps qu'il te faut <3
Dorian Rowe
Administratrice
Dorian Rowe
Personnage
messages : 840
Toi
Je suis en ligne
FICHE VALIDÉE
Message du Staff

Ce personnage est si touchant. Les anecdotes avec Violette sont très fortes, et la dernière, lorsqu'il prononce son prénom, c'est si triste 4125685566 C'est un perso intense. J'ai beaucoup aimé te lire. J'espère que tu prendras tout autant plaisir à l'écrire en RP 4210718188
Message de validation

Félicitations, te voilà maintenant validé·e ! Tu vas enfin pouvoir te balader sur Midnight Thoughts et RP, découvrir les plumes présentes.

Afin de faciliter ton intégration, nous t'invitons à te recenser dans les bottins (logement, profession) et à poster ta fiche de liens. D'ailleurs, si tu as un lien précis en tête, que tu ignores vers qui te tourner, tu peux poster dans les liens rapides.

Pour écrire rapidement, tu peux utiliser le système de dispostifs présents sur le forum. Et enfin, nous t'orientons vers la FAQ qui contient tous les liens utiles.

Si tu as des questions, n'hésite pas à contacter le Staff.

Bon jeu !

Contenu sponsorisé
Personnage
Toi
Je suis en ligne