identité
Trigger warning : séparation amoureuse difficile, conflits familiaux (de courte durée), mal-être sexuel.
Identité : Aida, prénom de mon arrière grand-mère, sélectionné par ma mère, en hommage à la femme forte qu'elle a apparemment toujours été. Choix vécu comme une pression quand j'étais plus jeune, mais maintenant, je porte ce prénom avec une immense fierté.
Caballero, nom relativement commun là d'où ma famille vient, mais beaucoup moins commun ici, aux Etats-Unis.
Pronom : elle, she, her.
Naissance : Née le 24 Février 1995 ici même, à Portland, mes origines ne sont malgré tout pas très américaines. Portoricaine par ma mère et par mon père, j'ai toujours rêvé de remettre un pied là-bas pour me rapprocher de mes origines, le tout sans avoir pris le temps de réellement le faire.
Statut civil : Célibataire au coeur brisé. Un mariage qui se rapproche et d'un coup, tout qui s'effondre quand ton fiancé reçoit les résultats du test Orchid, alors qu'il ne t'avait jamais annoncé faire passer ce test. Le nom de son âme soeur était écrit noir sur blanc, signe de votre séparation imminente. La rupture a été brutale et psychologiquement violente et avec elle, un choix évident : hors de question de se mettre avec qui que ce soit qui ne soit pas mon âme soeur. Enfin ça, c'était avant d'apprendre que je n'en avais pas. Maintenant, c'est d'autant plus complexe.
Orientation sexuelle : Panromantique, je me fiche pas mal du genre de la personne en face, c'est ce que la personne est qui m'importe réellement. J'estime aussi être quelque part sur le spectre de l'
asexualité, sans réellement être capable de me mettre dans une case pour autant. Ca ne m'importe pas vraiment, je dois dire, ce ne sont que des cases, justement.
Occupation : Scientifique ADN & Toxicologie. Domaine découvert pendant un projet de groupe au lycée, le coup de coeur pour la police scientifique a été immédiat. Là où le futur paraissait flou, il est devenu clair et, depuis quelques années, ce rêve est devenu une réalité.
Adresse : Portland et ce, depuis toujours. Ville où les repères se sont créés les uns après les autres, ville que je connais comme le dos de ma main et dans laquelle je pourrais me repérer les yeux fermés.
En ville depuis : Depuis
toujours. Aucune envie de me délocaliser, aucune envie d'aller voir ailleurs si l'herbe y est plus verte. Non, les choses sont bien comme elles sont, elles fonctionnent bien, c'est le plus important.
Groupe : Sois fort.e
Orchid
Ton avis sur l'application Orchid : Je suis longtemps restée sans opinion, à estimer que ça pouvait être une très bonne chose tout comme une très mauvaise, un peu sur une base de "tout dépend de la situation". Mais au final, Orchid est aussi devenu tout ce que je déteste quand il a décidé de partir, avant de finalement devenir une roue de secours, parce qu'on sait jamais, peut-être que quelqu'un m'attend quelque part. Maintenant, difficile de savoir quoi en penser. Tant mieux pour ceux pour qui ça fonctionne, mais je veux rester le plus loin possible de cette application et des conversations qui tournent autour.
As-tu été testé ? Oui, parce que j'avais besoin de trouver le nom de la personne avec qui j'avais cette fameuse compatibilité de 100%, la fameuse personne dont tout le monde parle. Même si ça ne donnait rien de romantique, ça pourrait mener à une belle relation amicale. Bon, ceci dit, je croisais franchement les doigts pour tomber sur une âme sœur au niveau romantique, parce que mon petit cœur fait à base de guimauve n'aurait jamais pu résister à l'idée.
Résultat du test : Pas d'âme sœur. Les mots étaient là, écrits noir sur blanc. C'était la deuxième fois que les résultats de cette appli venaient bousculer ma vie et, une chose était sûre pour moi, ça serait la
dernière. J'ai bien conscience que cela ne veut pas nécessairement dire qu'il y a vraiment personne mais... Non, malgré tout, ma confiance en moi en prenait un coup. Peu importe le fait que ma potentielle âme sœur ne se soit juste jamais faite tester, pour moi c'est une évidence :
je ne suis pas faite pour avoir une âme sœur.As-tu des craintes ? Disons que j'espère simplement qu'Orchid ne deviendra pas le seul gage de qualité d'une relation dans le futur. Après tout, ça a toujours été dit, les âmes soeurs ne sont pas nécessairement romantiques. Dans un sens, j'ai peur que ça brise l'authenticité d'une relation, même si j'ai fait le test dans l'espoir de trouver cette fameuse compatibilité à 100%, moi aussi.
préférences
Boisson : Le thé, peu importe son parfum. Tant que la théine est là, c'est bon.
Couleur : Le rouge. Pas le rouge bordeaux hein, le rouge vif.
Genre musical : La musique classique, riend e mieux que l'accoustique pour se concentrer et se détendre.
Météo : L'orage, mille et une fois l'orage.
Permis : J'ai le permis voiture. J'ai pensé à passer le permis moto, mais finalement, l'envie m'est passée.
Peur : La solitude.
Saison : L'automne, avec les températures qui se rafraîchissent, la végétation qui change.
Sucré / Salé : J'ai définitivement la dent sucrée.
Plutôt du genre à apprércier le fait de rester au calme, je suis loin d'être la première à proposer de sortir. Ceci dit, si on me le propose, je ne refuse presque jamais. Et encore le presque, c'est juste parce que parfois, je ne peux juste pas accepter. La seule exception à tout ça, c'est ma famille, la prunelle de mes yeux. Malgré les conflits passés, je suis toujours aussi proche d'eux et j'accepte toujours leurs idées de sortie. Parfois, c'est même moi qui les propose.
Un peu trop perfectionniste et maniaque sur les bords, c'est au final ce qui m'aide le plus dans mon travail. Toutes les règles de sécurité et de propreté sont toujours respectées et si le moindre résultat laisse place au doute, autant dire que je n'hésiterai pas à tout recommencer -si le matériel biologique le permet, évidemment-. Mon travail, c'est toute ma vie. Les heures supplémentaires sont parfois une normalité, surtout quand certaines affaires sont plus sensibles que d'autres.
Ma confiance, elle se gagne et elle se mérite. Peut-être que là aussi, mon boulot m'influence un peu, m'oblige à avoir conscience que certaines personnes cachent juste un peu trop bien leur jeu. Alors je préfère juger par moi-même, m'assurer que la personne en face mérite réellement ma confiance. Après, ceci dit, il m'arrive de me tromper, c'est pas comme si j'avais la science infuse, j'en ai bien conscience. Mais si je peux prendre mes précautions, je ne vais clairement pas me gêner pour le faire.
01. Family. La petite dernière, la petite protégée, voilà ce que j'ai longtemps été aux yeux de mes deux aînés. Seule fille dans une fratrie initialement composée de deux garçons, autant dire que j'ai été la prunelle des yeux de ma mère -qui avait toujours voulu une fille- et la petite protégée de mes deux frères aînés. Mon père, lui, était plus en retrait, il l'a toujours été. Ce n'est pas tant qu'il ne nous aimait pas, on n'en a jamais vraiment douté, mais il n'avait pas vraiment l'air de savoir l'exprimer.
02. Hobbies. Au diable les clichés des petites filles qui ne jugent que par les Barbies. Non, mon truc, c'était les petites voitures, au point où j'allais parfois subtiliser celles de mes frères quand ils regardaient ailleurs. Ils étaient pas spécialement trop contents, au début, mais ils ont vite décidé de tout m'apprendre, même si bon, leurs connaissances en tant qu'enfants étaient pas très élevées. Plus tard, c'était un peu pareil. Là où la plupart des jeunes filles ne juraient que par le shopping, je ne voulais acheter que des livres et des affaires de sport. Le shopping ne m'intéressait pas mais
l'escalade, c'était une passion. Ca l'est toujours, d'ailleurs. Les fringues, je les achète quand j'en ai besoin et globalement, ça s'arrête là.
03. Studies. Les cours, ça a jamais trop été mon truc. C'est pas tant que j'étais mauvaise, c'est plutôt qu'à part les cours de sciences et le sport, y avait pas grand chose qui m'intéressait vraiment. La littérature, l'histoire, la géographie, c'était
vraiment pas mon truc. Heureusement, mes résultats n'en payaient pas trop les frais, mais mes professeurs voyaient clair dans mon jeu. Heureusement, j'étais pas nécessairement du genre à perturber les cours, j'étais beaucoup trop calme pour ça. Au lieu de ça, je restais dans mon coin et surtout, dans mes pensées, peu importe ce qu'elles comportaient.
04. Friends. L'amitié, c'était parfois un peu.. Abstrait, pour moi. J'ai toujours aimé mes amis, je les ai toujours aimé de tout mon coeur, mais disons que je ne suis pas la meilleure quand il est question de m'en faire. La sociabilité, c'est pas nécessairement mon truc. Une fois les études finies, je me retrouve à entendre parler d'
introversion, de ces gens qui se retrouvent vite épuisés quand ils ont trop d'interactions ou de sorties sociales. Et franchement, disons les choses simplement, ça me correspond vachement bien.
05. Future. Le futur, ça a toujours été très abstrait pour moi, trop d'après certaines personnes. Mais ça, c'était avant ce fameux projet de groupe au lycée. Le sujet ? La
médecine légale. Sujet tiré au hasard parmi plein d'autres sujets qui étaient tous dans les mains de notre professeure. J'ai jamais été trop du genre à penser au destin ou aux trucs de ce genre mais cette fois, j'ai été assez proche d'y croire. Parce que tout, dans la médecine légale, me parlait. Ce n'est même pas tant que ça m'intéressait, c'est plutôt que ça
m'appelait. Ce projet de groupe est d'ailleurs le projet auquel j'ai eu la meilleure note au cours de toute cette année-là. A ce moment-là, je le savais, mon futur, il était là.
06. Conflicts. And pain. Le problème de la médecine légale c'est que de visiblement, ça ne plaisait pas nécessairement à mes parents. D'après eux, c'était un milieu trop risqué, que ça soit physiquement ou psychiquement. En somme, ils estimaient que je n'avais pas les épaules pour gérer ça. Les conflits ont été nombreux,
trop nombreux. C'est la première fois que le ton se retrouvait à être haussé à table et évidemment, le premier à l'avoir haussé, c'était mon père. Sa petite protégée ne pouvait pas finir à analyser des.. Corps ? Si ? J'ai fini par leur dire que je me fichais de leur avis, que je ferais ce que j'aurais à faire pour me travailler dans la police scientifique. Apparemment que ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, l'ambiance à la maison a été réellement mauvaise après ça, au point où j'ai fini par croire que j'avais cassé quelque chose dans ma famille. Encore aujourd'hui, je ne sais pas vraiment ce qui a fait que ça a changé. Je soupçonne un de mes frères d'avoir parlé à mes parents, j'ai du mal à croire qu'ils aient pu changer d'avis aussi brutalement, sinon. En tout cas, peu importe ce qui les a fait changer d'avis, c'était aussi ma plus belle chance. C'est même mes parents qui m'ont payé les études nécessaires pour rejoindre la police, donc autant dire que oui, j'ai eu de la chance.
07. Work. A l'université, j'ai suivi des cours de sciences, en étudiant principalement la chimie, la biologie et la toxicologie. Et après encore quelques années à enchaîner les petits boulots, j'ai enfin pu obtenir ma certification et rejoindre les rangs de la police scientifique de Portland. J'ai rejoint les rangs de la police en 2020, il y a maintenant quatre ans et, dès les premiers jours, j'ai su que j'avais fait le bon choix. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que là-bas, un endroit où je me sentais parfaitement à ma place. Enchaîner les longues journées et les heures supplémentaires ne me dérangeait jamais et, surtout, j'avais enfin la sensation de réellement être utile. Certains de mes collègues, en fac de sciences, avaient l'espoir d'un jour pouvoir sauver des vies. Dans mon cas, j'appréciais beaucoup plus l'idée de pouvoir faire parler les morts. Alors évidemment, je n'étais pas celle qui le faisait de manière directe, je n'étais pas légiste, mais dans l'idée.. Oui, on était quand même dans ce domaine là.
08. Love. Lui. Je l'ai rencontré quand j'enchaînais encore les petits boulots et, assez directement, c'était presque le coup de foudre. On est devenus amis, mais on n'est pas longtemps restés de simples amis. Après ça, on s'est mis ensemble et, rapidement, j'ai découvert ce que c'était, ce fameux amour dont tout le monde parlait. Et franchement, l'amour, j'adorais ça. Il était le seul -avec ma famille- à pouvoir me faire refuser les heures supplémentaires, juste parce que ça pourrait me permettre de passer du temps avec lui. Alors évidemment, je ne le faisais pas toujours et il ne me demandait pas non plus de le faire, mais l'idée était là. Les
je t'aime se sont échangés assez rapidement d'ailleurs et, tout aussi rapidement, on a aménagé ensemble. Le constat était réel : on était bien ensemble et j'étais capable d'imaginer notre futur ensemble sans la moindre difficulté.
09. Sexuality. Le "problème", dans les relation sérieuses, c'est l'intimité. Enfin, ce n'est pas un problème à proprement parler, mais disons que dans mon cas, ça en était peut-être un. Le sexe, ça ne m'a absolument jamais intéressée, réellement
jamais. Mais avec lui, c'était différent, j'étais intéressée. Pas nécessairement énormément et pas toujours, mais je l'étais. J'ai jamais trop compris la différence entre avec lui et sans lui mais elle était là, elle existait et bon sang, elle était incompréhensible. Je me retrouvais soudainement à me remettre en question et à avoir l'impression d'avoir changé, sans réellement savoir pourquoi. Je n'irais pas dire que je l'ai particulièrement mal vécu, mais disons que je ne l'ai définitivement pas bien vécu. Certaines choses étaient toujours variables, ceci dit. Ma libido, par exemple, n'était jamais au beau fixe. A la moindre contrariété, elle disparaissait. Ca non plus, c'était pas très compréhensible, mais je l'acceptais et lui aussi, il l'acceptait.
10. When is the wedding? Quand il m'a demandé en mariage, c'était le plus beau jour de ma vie. Il avait fait quelque chose de très romantique, sans pour autant tomber dans le cliché. De la même manière, il m'a demandé en mariage chez nous, parce qu'il savait que la foule, c'était pas mon genre. Et à la fois, ce n'était pas que pour moi, c'était pour
nous. Lui dire oui, ça a été tellement facile, c'était aussi simple que de respirer. Quoique non, avec l'émotion, j'avais presque du mal à respirer, ce soir-là. On a vite décidé qu'on se marierait à l'automne 2024. Nos économies étaient suffisantes et nos familles respectives étaient prêtes à nous aider. En somme, on n'était définitivement pas à plaindre. Alors on avait sélectionné l'automne 2024 et, de la même manière, on a démarré toutes les réservations. La salle était réservée, le traiteur aussi et j'avais presque choisi ma robe. Au lieu d'avoir un coup de coeur, j'en avais eu deux et là, pour le coup, il était question de départager.
11 Never. Sauf qu'
il a tout foutu en l'air. Il a décidé d'envoyer son ADN à ce foutu Orchid, alors qu'on avait tous les deux dit qu'on s'en foutait et évidemment,
évidemment, il avait fallu qu'il ait une âme sœur. Je n'oublierai jamais les mots écrits noir sur blanc, je n'oublierai jamais le bordel que ça a foutu dans ma tête et dans ma vie mais surtout, je n'oublierai jamais à quel point j'ai été dévastée. Après ça, j'ai dû tout annuler pour le mariage, prévenir nos invités, prévenir ma famille, j'ai dû assumer un échec qui n'était pas réellement le mien mais, d'une certaine manière, celui du destin. Et sur un coup de tête, j'ai décidé de faire confiance au destin en question et, quelques semaines après notre rupture, j'ai moi aussi envoyé mon ADN à Orchid sauf que la différence était frappante : je
n'avais pas d'âme sœur. J'avais conscience que les raisons pouvaient être variable, mais tout ce dont j'avais conscience, c'est que c'était foutu. Et avec tout ça, j'ai pris une décision : les relations, c'était pas fait pour moi. Après la rupture, j'estimais que je ne donnerai sa chance qu'à mon âme sœur mais considérant qu'elle n'existe apparemment pas.. Autant que je ne donne pas sa chance à qui que ce soit.