Paco Lleiva • There's a fire starting in my heart

Affectueux - Ambitieux - Aimant - Peine avec la solitude - Professionnel - Remet en doute l’amour qu’on peut lui porter et ne s’exprime pas sur ses sentiments pour la même raison - Sécure - Semble serein, mais son esprit vagabonde régulièrement vers des pensées obscures

1986 – tw : misogynie, objectification, violences physiques et sexuelles

• Grossesse non-désirée provoquée par ce qu’Ana qualifie d’accident, de faute commisse qui lui incombe. Secte misogyne qui déresponsabilise les hommes de leurs actes odieux, pardonne les écarts, les faiblesses et minimise, banalise les violences. Plein pouvoir donné, ainsi que l’opportunité de dicter les activités des femmes, leur corps, leur tenue, et pointer du doigt celle-ci lorsque jugée trop provocante. C’est ce que son agresseur n’a pas hésité à faire une fois le crime passé.

• Naissance de Paco qui fait d’abord le bonheur du père. Attitude changeante après trois mois, lorsque la douleur, la souffrance, les larmes, l’emportent sur la honte et la culpabilité. Terrorisée, Ana parle de l’événement qui tourne en boucle dans sa tête et l’horreur ressentie à chaque fois que ses prunelles croisent celles de son agresseur. Son air narquois, la façon dont il la dévisage de haut en bas la terrifie.
Réaction amère. Époux écœuré, répugné, tient responsable Ana des violences subies. Trahison, tromperie. Afin de ne pas attirer les mauvais regards, le jugement, Grayson lui intime de garder le silence et d’agir comme si de rien n’était, mais à l’abri des regards, la sanctionne discrètement d’une marque au fer rouge au milieu du bassin afin de rappeler son appartenance à ceux avec qui Ana pourrait songer à le tromper.

Adelphie
1985 – Naissance de Juan.
1989 – Naissance de Renata.
1991 – Naissance d’Edgar.

Jusqu’en 2004 – tw : violences infantiles
• Partager son toit avec l’enfant rappelle l’infidélité de sa femme. Incapacité pour Grayson de l’aimer comme son fils. Son regard est semblable à son père biologique, la même puissance, profondeur, si bien que la colère s’empare de lui à chaque fois que ses graines croisent les siennes.

• Rien n’est assez bien pour trouver grâce à ses yeux. Paco ne saisit pas la différence de traitement entre lui et son adelphie, essaie de rentrer dans les rangs sans y parvenir. L’amour porté, lui, se fragilise au fil des années, des événements, de la maltraitance. Et tandis que sa mère éponge son dos, culpabilise de ne pouvoir s’opposer à ce cuir rencontrant sa chair, à l’isolement causé par un père qui l’éloigne de la famille, Paco tremble, s’interroge sur les raisons de ce rejet, se demande ce qu’il a bien pu créer comme malaise pour mériter pareil châtiment.

tw : automutilation
• Âgé de 14 ans, Ana lui souffle la dure réalité de sa naissance, son histoire. Une peine immense s’empare de lui. Le sentiment d’être sale. Et la compréhension des coups violents qui s’abattent sur lui régulièrement, des sévices infligés.
Cette année, son regard croise celui de son père biologique, homme qu’il connaît. La ressemblance, pourtant évidente, le percute de plein fouet. Pris de dégoût, de vertige, Paco s’isole et s’inflige des coupures avec du verre. Arme apportant du réconfort à sa souffrance.

• Au sein de la communauté, Paco se spécialise dans l’ébénisterie et travaille le bois. Créatif, apprécie la fabrication de mobilier. Savoir-faire acquis grâce à d’autres artisans autour de lui.

2004 – tw : pédocriminalité
• Deux unions sont à l’ordre du jour. La sienne, motivée par un père qui ne souhaite plus l’avoir dans ses pattes et qui le terrorise, même si ce dernier n’est pas serein quant à sa capacité à tenir une femme et être à la hauteur. Et l’union de sa sœur Renata, âgée de 15 ans.
Paco est présenté à une adolescente mineure, tandis qu’un homme vieux de 40 ans observe sa frangine.

• Afin d’éviter le mariage forcé de la cadette et tout ce que cela signifie, Ana décide de fuir la secte. En pleine nuit, accompagnée de ses enfants, délaissant l’aîné, le sachant trop endoctrinée, la mère de famille s’échappe, apeurée. Des heures durant, iels marchent sans savoir où iels se trouvent. Sur la route, une voiture s’arrête. Au volant, une femme qui fait preuve de bienveillance les conduit jusqu’à l’hôpital le plus proche.

• Grâce à une association, la famille est prise en charge.
• Acclimatation difficile dans un monde étranger au leur.

2006 à 2011 – Étude en architecture. Le dessin, seule passion l'ayant aidé à survivre, à se canaliser, le pousse dans cette voie. Encadré, aidé, Paco s'y consacre et parallèlement, continue de s'investir dans l'ébénisterie, y apporte sa touche créative.

2011 – Sortie des études et lancement de son entreprise Concepteo avec 4 autres étudiant·es.

2015 – De par les projets éthiques, écoresponsables et grâce aux marchés suffisamment importants, Concepteo devient un nom de qualité dans l’architecture, une entreprise vers qui l’on se tourne pour des projets verts.

• Ouverture de sa première boutique Ebene&Design à Portland où sont vendus des meubles de sa propre création.

2016 à 2024 – Paco travaille avec des artisans locaux afin de les mettre en avant dans sa boutique. Des meubles tirés en nombre limité avec du matériel écoresponsable, durable. Les artisans ont la possibilité de travailler sur des collections lorsque les meubles plaisent et que l’envie est là.

• C'est avec ce modèle qu'il ouvre une deuxième boutique à Seattle et qu'il s'implante au fil des années dans d'autres villes américaines. Le concept de sa société attise la curiosité. Ebene&Design se créée une réputation et attire toujours plus de client·es, que ce soit directement en boutique ou en ligne, avec ce site Internet qui le dépasse totalement.

En vrac –
• tw : automutilation, cicatrices
Séquelles laissées à la suite de nombreuses années de maltraitance où on l’humiliait régulièrement. Paco a appris à se détester, s’autodétruire, se blesser pour quelques minutes de soulagement, d’apaisement que lui procure le verre ou le briquet, véritable addiction lorsque son esprit est trop embrumé pour effectuer un tri et le ramener à la réalité.
Ces actes de détresse ont semé des traces, des cicatrices sur son torse, ses bras ou d’autres zones dissimulées, qu’il n’explique pas.

• Ressent des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes lorsque l’insécurité s’empare de lui, ou que ses pensées sont trop dirigées vers le passé.

• Paco doute régulièrement de l’amour que lui porte sa mère. Pensées intrusives d’un passé qui le hante, d’une fuite qui n’aurait pas eu lieu si Renata n’avait pas été menacée d’épouser un homme plus âgé. Et bien sûr, de la souffrance liée à sa naissance.

• La technologie, vrai ennemi de sa vie. Il galère, peut passer du temps sur son téléphone pour comprendre une fonctionnalité, ou simplement la rechercher, puis oublie et recommence, s’agace.

• Ne s’attarde pas sur ses sentiments, ses émotions, mais écoute celles des autres sans difficulté. Se referme lorsqu’on lui demande un retour.

• Ressent le besoin, la nécessité, d’avoir de la compagnie avec qui partager des choses. Qu’elles soient simples ou plus profondes, plus intimes.

• Propriétaire de Holà Casita depuis 2022. A noué un lien profond avec Hector, le gérant.

Pseudo et/ou prénom : blue mountain. Pronom : elle. Âge 30+. Fuseau horaire : FR. Avatar : Adan Canto. Type de rôle : inventé. Crédit des images : blue mountain. Mot de la fin : Paco est un ancien rôle que je reprends ici. Adan est malheureusement décédé en 2024, mais je ne me sentais pas de changer son FC.