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Dorian Rowe • Into the light of a dark, black night

Dorian Rowe
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Dorian Rowe
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Dorian Rowe
identité
Trigger warning : abandon parental, bégaiement, décès, deuil, harcèlement, violences sexuelles.

Identité : Dorian Rowe Gray. Longtemps, il a été nommé Gray, nom de famille de son père. N’étant pas à l’aise avec ce patronyme, Dorian a troqué celui-ci contre le nom de sa maman qu’il porte fièrement et avec lequel il se sent en phase. Rowe signifie beaucoup à ses yeux, a une symbolique particulière qui résonne jusqu'au cœur.

Pronom : il.

Naissance : né à Portland un jour de 1986. Son père est anglais et sa mère était afro-américaine.

Statut civil : célibataire, a très peur de l’engagement et d’une perte de liberté. Dorian aime relationner sans les difficultés d’une histoire sérieuse. Aime apprendre à connaître autrui, sans dévoiler la plus sombre de ses facettes et ses secrets enfouis. C’est un habitué des relations légères et respectueuses sans s’y épanouir pleinement. Il favorise l’amitié à l’amour, là où il trouve la pièce de son puzzle manquant : la profonde et stimulante connexion.

Orientation sexuelle : hétérosexuel.

Occupation : Dorian s'est d'abord formé dans la psychiatrie, pour finalement s'orienter dans la psychanalyse et se spécialiser dans la haute sensibilité et haut potentiel intellectuel. Depuis sa spécialisation, est devenu très vocal sur le sujet, est auteur de trois ouvrages et tient des conférences. Actuellement en plein projet d'un observatoire de la sensibilité aux Etats-Unis.

Adresse : Haven Springs.

En ville depuis : Portland et Haven Springs sont les deux endroits qu'il connaît le mieux. Dorian a un lien très étroit avec Haven, village de sa maman qu'il côtoie depuis 2008 et dans lequel résident des membres de sa famille. C'est pour retrouver ses racines et avoir la sensation d'être au plus proche de sa maman qu'il a décidé d'y emménager en 2017. Un besoin de s'asseoir aux mêmes endroits qu'Aisha, d'observer les mêmes paysages.

Groupe : Sois parfait·e

Orchid
Ton avis sur l'application Orchid : technologie innovante, qui, dès sa sortie, a attisé sa curiosité. L’Âme sœur est pour lui un concept abstrait qui fait sans doute ses preuves auprès du public convaincu. Dorian y croit également, mais pense que l’âme sœur peut ne pas être amoureux. La connexion entre ami·es peut tout aussi être forte, puissante, intense.

As-tu été testé ? Oui.

Résultat du test : âme sœur pas encore trouvée.

As-tu des craintes ? L’intensité des émotions ressenties face à cette personne. Qu’elle s’attende à une relation romantique, lorsque le cœur désire explorer la forte amitié.
Préférences
Boisson : café et martini avec olive verte. Couleur : vert espoir. Genre musical : soul, rap, pop. Météo : apprécie les nuances, sauf la neige lorsqu'il conduit. Permis : voiture et moto. Peur : perte de contrôle sur soi. Saison : automne. Sucré / Salé : salé.
01.
Caractère
Aimable Grognon
Asocial·e Sociable
Bavard·e Silencieux·se
Calme Agité·e
Confiant·e Méfiant·e
Dépensier·ère Avare
Désordonné·e Méthodique
Impatient·e Patient·e
Introverti·e Extraverti·e
Optimiste Pessimiste
Indifférent·e Politisé·e
Réfléchi·e Impulsif·ve
02.
Anecdotes / Chronologie
1986 – Naissance de Dorian.
tw : décès, deuil
• Chair, sang, symbole d’un amour tendre et sincère, mais aussi signification de décès et deuil. Deux heures après avoir tenu son fils dans ses bras, Aisha succombe à une hémorragie.

tw : abandon parental
• Immense peine, douloureuse. Jonathan Gray, confronté à son rôle de père, panique. L’enfant pleure, le réveille au milieu de la nuit et réclame une présence rassurante. Dépassé par l’urgence de la situation, son infinie tristesse, la fatigue et la sensation omniprésente de ne pouvoir gérer son rôle à la perfection, l’homme se confie au prêtre, ami de la famille et lui tend l’enfant, le supplie de prendre le relais. Le prêtre Lewis Miller accepte de le soulager durant quelques semaines seulement. Les retrouvailles n’ont finalement pas lieu ; Jonathan profite de ce répit pour échapper à ses responsabilités.

• Lewis, homme respectable, âme charitable. Homme de foi aux mots justes suivi par de nombreux·ses fidèles. Père de substitution de Dorian, action parfois confiée en toute humilité et responsable de son rayonnement, des sourires des croyant·es de son église. Leur confiance en lui est entière, sans concession.

1991 – Apparition du bégaiement et les moqueries qui l’accompagnent. Répétition des premières syllabes, ou blocage. Les rires de ses camarades provoquent la honte, la culpabilité et des jours sans prononcer un seul mot, effrayé par les réactions qui le bousculent. Des moments où l’attention de Lewis est très portée sur lui, son bien-être. Et c’est lors de ces moments que Lewis change parfois d’attitude. Mots durs, brusques, et distance imposée. Comportement imprévisible que Dorian prend personnellement. Sensation d’être responsable.

1994 – tw : violences sexuelles
• Chaque interaction avec le garçon devient source d’angoisse pour Lewis. Puis viennent les premiers gestes déplacés, défendus, interdits. Bienveillance déformée, envolée, remplacée par ce que le prêtre appelle attirance à présent impossible à contrôler. Dorian, victime de son protecteur devenu bourreau, ressent la douleur, la souffrance et les mots pour lui exprimer son ressenti bloquent. Les larmes, elles, roulent à chaque contact.

• Violences psychologiques instantanées. Mauvaise conscience contrée en visant le cœur de l’enfant, la tête. Mots soufflés utiles pour se déresponsabiliser, se pardonner les erreurs commises ; charme indécent du garçon, yeux vert sauge, larmes appelant le réconfort. Silencieusement, Dorian écoute, entend par-là que le fautif de ce changement, c’est lui.

• Tableau éraflé. Photo encadrée et placée soigneusement, fièrement, sur le meuble du salon, capture d’un moment faussement heureux. Dans les bras de son agresseur, Dorian sourit. Ses graines vertes sont vides, ne s’illuminent plus. Les violences le condamnent, le pèsent. Longue torture, arme destructrice.

2003 – tw : violences sexuelles
• Au fil des années, les violences deviennent plus brutales. Lewis ne freine plus ses désirs, utilise l’enfant devenu adolescent comme défouloir, souvent en imaginant d’autres corps contre le sien, plus jeunes, plus insouciants. Corps sali, souillé, peau abjecte, poisseuse, ternie par ses doigts qui retrouvent le chemin de sa carcasse écorchée vive au fil de ses envies. Tétanisé, effrayé, Dorian a appris à mettre son cerveau sur off et à attendre que les choses se passent.

• La bouteille accompagne parfois Lewis. Lors de ces soirées, les reproches fusent : pourquoi Dorian est-il entré dans sa vie, pourquoi a-t-il créé ce monstre. Et la plus amère : pourquoi n'est-il pas resté ce garçon d'autrefois qu'il aimait tant. Dans ses yeux, l'adolescent se sent minable, repoussant, laid et si une part de lui est soulagée, l'autre est blessée.

2004 – Commencement des études de médecine auxquelles Dorian peut prétendre grâce à des résultats satisfaisants. L’intérêt et la curiosité pour le domaine sont présents, mais ne l’animent pas. C’est lorsqu’il se confronte à la psychiatrie que son regard change. Son choix par défaut, gouverné par les nombreuses heures loin de son domicile, devient finalement un choix d’avenir.

2008 – Emménagement dans un appartement en colocation avec quatre autres étudiant·es qui deviendront ses plus proches ami·es.

• Met les pieds pour la première fois à Haven Springs, village de naissance de sa maman et des générations précédentes. Renoue le contact avec la famille d'Aisha.

2011 – Le trop plein d’amour l’étouffe, l’ambiance bruyante le pèse, le noie. Les cris, les larmes, les rires, les fortes émotions des autres le blessent parfois, le heurtent. Les siennes l’angoissent. Oppressantes, intenses. Les plus négatives tournent en boucle dans son esprit fatigué, forment un frein, l’empêchent de savourer pleinement les bonnes nouvelles. La moindre erreur le culpabilise. Perfection imposée par lui-même, en ressent la nécessité. Ne pas se confronter à sa propre déception, à l’estime qui, parfois, est proche de zéro. Dorian rumine, cherche à apprendre, comprendre là où il a chuté, pour ne plus recommencer. Et s’isole. Par moment, la dynamique de groupe lui donne le vertige, provoque de l’inconfort. Les soirées film où il se sent serré, compressé. Le bras de sa collègue et amie s’enroulant autour du sien, sa tête qui se repose contre lui. Contact douloureux, et parfois agréable, apaisante. Les repas où tout le monde s’agite, se parle, se raconte les anecdotes de la journée. Les interruptions, le bruit. Dorian a la sensation de dépenser une incroyable énergie à sociabiliser et ce, depuis des années, mais pose pour la première fois les mots auprès d’une thérapeute. Celle-ci lui parle de la neuroatypie et le détecte Haut Potentiel Sensible (ou Hypersensible).

2013 – Bilan haut potentiel intellectuel.

2016 – Fin d’études de psychiatrie et première expérience dans un cabinet.

2018 – Accompagné de ses ami·es, se lance dans le projet de monter leur cabinet.

• Spécialisation dans le Haut Potentiel Intellectuel et Sensible.

2020 – Ouverture du cabinet PhoenixPsy.

Bégaiement – Au fil des années, a appris à maîtriser son bégaiement et à être plus à l’aise avec, sans l’être totalement. La honte, la culpabilité, et le manque d’estime font toujours partie intégrante de lui. Être bègue ne l’aide pas.
S'il peut tenir une conversation sans que son trouble se perçoit, l’intensité de ses émotions provoque davantage le bégaiement. Stress, anxiété, colère, doute, peine, autant de nuances où les mots bloquent, les syllabes butent.

Août 2024 – Depuis sa prison, Papa Gray entre en contact avec son Dorian. Désespéré et dans l'attente impatiente d'une visite de son fils Armand qui ne vient pas, Jonathan décide de jouer sa plus belle carte : celle du culot. La distance, les tensions se mêlent aux retrouvailles. Les yeux cernés, les traits tirés, son père lui apprend l'existence d'une adelphie et son désir de renouer avec la totalité de ses enfants, souhait qui lui semble insincère et impression appuyée par sa demande d'aide qui l'encourage à quitter les lieux.

Croyances – La foi s’est évaporée à l’adolescence. C’est un concept religieux auquel il ne croit plus. Pis encore, Dorian ne souhaite plus en entendre parler, peut être très amer si l’on insiste trop, ce qui génère parfois l’incompréhension. Après tout, il a été élevé par un prêtre.

Rapport au corps – Son reflet est douloureux. Son image l’insupporte, le ramène des années en arrière, lorsque cet homme en qui il avait confiance lui a volé son insouciance. Le dégoût est si intense qu’il n’aime pas qu’on touche les parties de son corps, interdit d’ailleurs silencieusement autrui de poser un doigt sur sa peau dénudée, principalement en bloquant les mains, que ce soit dans l'intimité ou dans la vie de tous les jours ; Dorian refuse les poignées de main, les embrassades, supporte mal le contact physique et peut passer des heures sous la douche à se laver la peau, apaisé par l'eau qui ruissèle sur lui.

Désir d'enfants – Dorian n'en souhaite pas. Âgé de 30 ans, il décide de faire une vasectomie afin de ne prendre aucun risque et ne pas laisser la charge seule à ses partenaires.

Points d'ancrage – Souvent en hyperstimulation, Dorian a trouvé deux moyens pour s'ancrer à la réalité. Les huiles essentielles ; un flacon est constamment sur lui. L'odeur l'apaise et le mouvement de son doigt à l'intérieur de son poignet l'aide à se recentrer. Ainsi qu'un bracelet noir tressé qu'il claque doucement sur son poignet. Le reste peine à fonctionner.
03.
Derrière l'écran
Pseudo et/ou prénom : blue mountain. Pronom : elle. Âge 30+. Fuseau horaire : France. Avatar : Jesse Williams. Type de rôle : inventé. Crédit des images : moi. Mot de la fin : hâte de le développer avec vous. <3
Nywoe Smith
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Quel bonheur de voir ce personnage 3858275945 3858275945 3858275945